top of page

Projet Eau Pure

En lien avec l’association Viim Tiga, l’ambition de notre association est de forer des puits dans la commune de Komsilga, composée de 36 villages sur une superficie de 316 km². Komsilga se situe à proximité de la capitale Ouagadougou, frontière nord de la commune.

​

Le premier pas a été de rencontrer M. le Maire de la commune de Komsilga. C’est ainsi que nous avons obtenu l’étude effectuée en 2009, mettant en lumière l’état des forages existants et les besoins de la population. Il ressort de cette étude que le taux de panne globale des pompes dans la commune de Komsilga est de 23.1% !

D’autre part, il s’avère que plusieurs puits ne sont pas permanents, c’est-à-dire qu’ils s’assèchent en période sèche, laissant ainsi la population dans une précarité hydraulique, et obligeant les femmes et les enfants à effectuer plusieurs kilomètres supplémentaires pour accéder à un autre point d’eau.

Commune de Komsilga

Au niveau de l’assainissement, le nombre de latrines semble plus qu’insignifiant au vu du nombre de ménages par villages. Il n’existe que très peu de ménages qui disposent d’ouvrages d’évacuation des eaux usées.

 

L’objectif majeur de cette étude est de montrer clairement les pénuries en eau et en assainissement de la commune. Les axes de stratégie sont donc :

  • Renforcer l’accès des populations à l’eau potable par l’amélioration et l’accroissement de l’accès à l’eau potable des quartiers et des infrastructures sociales de base

  • Promouvoir l’assainissement et l’hygiène selon les normes et les objectifs de l’OMS

 

C’est avec ces données officielles, que l’Association Guillaume-Japhet s’est engagée à améliorer les conditions de vie dans 5 villages, dont les besoins paraissent les plus urgents sur la commune : Zingedesse, Toegnhin, Tampouy, Kalzi et Bangma. Ce sont les villages les plus pauvres en eau potable, au vu de sa démographie. Leurs conditions de vie pourront être améliorées grâce à l’implantation de châteaux d’eau pouvant desservir des bornes fontaines, et ainsi diminuer les kilomètres à parcourir.

​

L’association s’est donc rapprochée de l’association HYDRAULIQUE SANS FRONTIERES (HSF), dont un bureau se trouve à Lyon, pour établir un projet chiffré et argumenté à présenter à des bailleurs de fonds, afin d’aboutir aux objectifs communaux pour ces 5 villages.

- En juin 2015, HSF accepte notre dossier, et accepte de porter le projet avec nous, et de nous aider à mener le projet à bien.

- Septembre 2015, première rencontre de travail entre HSF et notre association. La conclusion de cette réunion, Franck doit effectuer un nouveau voyage, afin de compléter les données manquantes, comme les données GPS des forages/puits/points d’eau existants, et ceux projetés, et rencontrer les associations villageoises de l’eau et assainissement.

- Décembre 2015, quatrième voyage de Franck qui se déplace de village en village nommés ci-dessus, pour rencontrer les villageois, les chefs coutumiers et les associations. Cela lui permet de mieux évaluer les besoins et attentes de tous. Le seul problème de ce voyage, l’actualité politique du pays, le maire précédent a été démis de ces fonctions, un maire provisoire est en place. Tout cela sous un climat politique incertain, puisqu’il s’agit de la période des élections présidentielles.

- Février-Octobre 2016, rencontres régulières avec HSF, les données GPS sont étudiées avec Google Maps et laissent en conclusion le besoin réel de la population en eau potable et en assainissement.

- Octobre 2016, voyage de Franck pour relever de nouvelles données GPS, nettoyer et tester la nappe phréatique du bidonville de Poessin dans le but de rechercher la meilleure solution d'alimentation en eau de la population de la zone. Rencontre du nouveau Maire élu de la commune de Komsilga qui nous a lui aussi accordé sa confiance pour ce projet d'eau.

bottom of page